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Courant ou écume ?
Une journaliste correspondante du New Yorker à Paris, alors que des partisans du président Trump ont pris d'assaut le Congrès, certains avec des bannières confédérées, déclare : "Notre pays est en train de récolter les fruits de son histoire". Elle évoque en effet d'autres occurrences d'actions de ce type par les suprématistes blancs lors d'élections municipales. Pas récemment toutefois. Il s'agit d'histoire au long cours. Mais récemment, il y a les assassinats de personnes noires.
Souhaitons que Kamala Harris et Joe Biden fassent avancer le pays à rebrousse-poil de cette histoire et de cette pente-là.
L'actualité me tétanise un peu et je me demande si on saura dans quelques temps ce qui restera dans l'histoire de tout cela. Quel est le poids de ces événements ? Quel impact sur la suite ? On a un peu l'impression d'un remue-ménage constant, d'une écume mousseuse prête à s'envoler dans la trame des ans, comme la mousse d'une bière que l'on balaie avec un bout de bois plat. Pfffffuit !Un spécialiste présent dans l'émission disait, lui, qu'une fois le personnage Trump passé dans la périphérie de l'actualité "il n'y paraîtrait plus", pour ainsi dire, il disparaîtrait et que même les plus farouches opposants ne penseraient pas à lui intenter un procès pour provocation à insurrection. Est-ce du pragmatisme à l'américaine (il ne sera plus président, donc en théorie sans pouvoir) ou bien du réalisme compte tenu de l'existence médiatique qui se substitue souvent à l'existence tout court ?
Tags : U.S., suprématisme blanc
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