• Flirt avec la poésie

    Arbre




    La distribution aléatoire des feuilles séchées et brunies sur les ramures hivernales. La présence des entrelacs sphériques de gui. Pourquoi là ?

    La fragile légèreté des nids. Pourquoi leurs locataires et bâtisseurs ne tentent-ils pas de les établir sur les coussins de gui ?

    Transparence des ramures sur fond de ciel, sur fond des doux monts des Puy. Volets de bois tricotés des branches mortes de la vigne vierge.
    Comment s’établir dans ce grand vent ? L’oiseau seul le sait.

    Je fais des gammes, toujours.

    J’ai le privilège immense de prendre le pouls du monde sans être contrainte de (me) battre avec lui.
     
                                                                            *

    Un compagnon-poète me prête ses mots pour ici. Ils consonnent naturellement.

    Dans des branchages entremêlés, indémêlables touffes de cheveux, broussaille bruissant des chants des oiseaux aux gorges safran ou orpiment, des chevaux ailés finissant leurs courses dans des boucles de ciel et de branches.

    Christian Rigault. Extrait de "En-tête, neuvième"

     


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